vendredi 11 octobre 2013

Appel à l'aide de LANGUES


je vous transmets un appel à l'aide au sujet du tronc commun surtout en ce qui concerne le profil Langues.


Bonjour chers collègues (dans la même soupe que moi...)!

   Nous sommes à réviser notre programme, mais nous avons une injonction de notre D.É. (ça n'a rien d'une demande) de faire un tronc commun de 6 cours pour nos deux profils, soit «Lettres et Communications» et «Langues». 3 cours seraient donnés par les profs de Lettres et 3 autres, par Langues.

  Inutile de dire que l'on considère la chose plutôt difficile, voire absurde... Déjà, nous avions un cours dans l'ancien programme, soit «Exploration du domaine des arts et des lettres» qu'un prof de Lettres donnait à la fois à Lett. Comm. et à Langues. Pour nous, c'était la limite du raisonnable...

  Donc mes questions :

- Qui construit un nouveau programme avec un tronc commun avec Langues?

- Le cas échéant, qui donne des cours à qui, et combien de cours au total? (j'ai entendu que certains, comme nous, donnaient des cours à Langues, soit un ou deux cours, mais que Langues ne donnaient pas de cours dans le tronc commun... Est-ce le cas?)

  Ici, nous nous inquiétons de la couleur singulière de notre profil «Lettres et Communications», après 13 ans de travail et de peaufinement, nous estimons que de construire un tel tronc commun de 6 cours diluerait considérablement notre profil (idem pour Langues).

   Alors qu'il faut offrir un profil attirant, stimulant, signifiant pour garder un nombre d'inscription raisonnable, nous estimons que la demande de notre DÉ est peu cohérente ou peu pertinente, surtout du point de vue pédagogique... À trop être dans le général, on va faire fuir nos élèves...

  En espérant un petit mot de vous! Ce serait TRÈS apprécié!

   Bon travail! Et au plaisir!

Simon


Simon Poulin
Professeur Lettres et Communications
Cégep Beauce-Appalaches
418.228.8896  #2822

vendredi 28 juin 2013

Enfin ! « Arts et lettres » reprend sa place


Le Ministre Pierre Duschesne, ministre de l'Enseignement supérieur, réintroduit Arts et lettres dans le titre du programme.

Nous devenons donc Arts, lettres et communication.
Bravo.
Il y aura finalement eu un peu de bon sens en très haut lieu. 

Nos voix réunies, celles des professionnels de l'enseignement au cégep n’étaient pas suffisantes, il aura fallu celles des acteurs culturels, des enseignants universitaires et de tous les autres individus qui se sont exprimés au cours des derniers mois.

Même si trop souvent les commentaires lus et entendus n'effleuraient que la surface des changements au programme - son titre et la disparition de l'enseignement de la littérature - je dois reconnaître que tout ce bruit médiatique aura eu un effet bénéfique: le retour à un nom plus représentatif des options enseignées dans le programme. 

Mais ce n'est pas terminé, il nous reste encore à corriger dans les médias l'image fausse qui a circulé au cours des mois au sujet du programme révisé. 

mardi 28 mai 2013

Pétition de l'UdeM


Voici une lettre pétition préparée par le département des littératures de langue française de l’Université de Montréal à faire circuler dans vos collèges ou universités.

Pour contresigner cette pétition,
vous rendre à cette adresse courriel. 



Par un vote unanime, l’assemblée des professeurs, du département des littératures de langue française de l’Université de Montréal dénonce le changement d’intitulé du programme « Arts et lettres » des cégeps du Québec et s’inquiète fortement des conséquences de la disparition du mot « lettres » de cet intitulé.

Nous dénonçons avec force la décision prise par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, Pierre Duchesne, de remplacer l’intitulé du programme collégial « Arts et lettres » par celui de « Culture et communication ». Ni l’effacement des termes « arts et lettres » ni la méconnaissance – ou le refus – du caractère transdisciplinaire des arts et lettres dont ce changement est le signe ne sont neutres ou sans conséquence. Le ministre peut certes refuser le débat sur le sens des mots, il ne peut nier leur portée.

Le premier effet de cette nouvelle dénomination englobante est de gommer la littérature et les arts qui, relevant désormais d’un ensemble plus vaste, « Culture et communication », se trouvent donc relégués dans une position seconde, inférieure et invisible. On s’en convaincra en lisant, dans le document du ministère « CULTURE ET COMMUNICATION. Programme d’études préuniversitaires 500.A1 (version 2013) », page 77, la mention de « produit artistique ».

En quoi les « arts et lettres » sont-ils moins aptes que « Culture et communication » à permettre : 1) « l’arrimage entre les programmes collégiaux et les programmes universitaires (continuum de formation) » (p. 4) : à l’université, il y a précisément des études d’arts, de lettres et de communication qui n’ont ni les mêmes objets ni les mêmes méthodes, et ce nouvel intitulé « harmonisé » génère des confusions dont les étudiants feront les frais en passant d’un niveau à l’autre ; 2) « une éducation qui contribue au développement intégral de la personne » (ibid.) : doit-on comprendre que « les arts et lettres » sont tenus pour un frein au « développement intégral de la personne » ?

Nous dénonçons, comme l’ont fait plusieurs intervenants, dès 1992-1993, lors des discussions sur la Réforme Robillard, le choix d’un intitulé dont le caractère supposément « rassembleur » est en fait idéologique. Il associe sans les définir les termes « culture » et « communication » et efface ainsi, volontairement ou non, avec l’oblitération des arts et des lettres, les dimensions de la création, de la réflexion et de la critique, et toute une tradition qui a été le fondement même de l’enseignement. Nous y voyons bien plus qu’un réaménagement cosmétique des documents officiels : une désastreuse marginalisation des arts et lettres qui fragilise non seulement tout un secteur de l’université mais plus gravement la légitimité sociale de la pensée et de l’art comme source même de la culture.

Les personnes suivantes - professeur-e-s, chargé-e-s de cours, étudiant-e-s ont signé cette lettre :

Jean-Philippe Beaulieu (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Lucie Bourassa (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Jeanne Bovet (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Micheline Cambron (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Jacqueline Chammas (chargée de cours, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Mélanie Cunningham (chargée de cours, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Ugo Dionne (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Gilles Dupuis (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Gabriele Giannini (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Francis Gingras (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Marcel Goulet (professeur, cégeg Édouard-Montpetit)
Amélie Hamel (chargée de cours, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Marie-Pascale Huglo (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Martine-Emmanuelle Lapointe (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Karim Larose (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Jean-Marc Larrue (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Claire Legendre (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Catherine Mavrikakis (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Éric Méchoulan (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Benoît Melançon (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Ginette Michaud (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Élisabeth Nardout-Lafarge (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Andrea Oberhuber (professeure, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Michel Pierssens (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Pierre Popovic (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Patrick Poirier (coordonnateur scientifique du CRILCQ, Université de Montréal)
Antoine Soare (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Marcello Vitali Rosati (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Stéphane Vachon (professeur, Littératures de langue française, Université de Montréal)
Ania Wroblewski chargée de cours, Littératures de langue française, Université de Montréal)







lundi 27 mai 2013

Deux questions très simples posées le 21 mai.

Ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement.    Boileau



Est-il possible d'enseigner les arts visuels dans la coquille vide de l'option Arts?

Réponse ambiguë de M. Boulanger qui n'a jamais été claire lors de la rencontre du 21 mai. 
Je ne réussis même pas à en faire un compte-rendu. Je n'ai retenu qu'une chose, nous pourrions former des étudiants qui n'auraient pas accès à des formations universitaires en arts visuels ou médiatiques. 

Quelles sont les universités parmi les 19 universités du Québec qui exigent le DEC du programme Arts plastiques (arts visuels)?

Je n'ai pas eu de réponse.
Pourtant il y a une réponse. Le document du SRAM en fait clairement mention. 
La mention du DEC en arts plastiques est recommandé mais les notes, un portfolio et une lettre d'intention dans certains cas peuvent servir à évaluer les demandes.
Ignorance ou refus de répondre? 

Il aurait été très facile de faire un petit coup de téléphone pour vérifier. 
Les représentants du MELS sont là aussi pour nous aider, pas pour nous confondre.

PS: je recommande à tous de fermer leur téléphone cellulaire pendant une rencontre importante de ce type. Surtout ceux qui sont sur la scène et qui font une présentation officielle. 

Il est assez curieux de voir un représentant du MELS sur le podium répondre à son téléphone et entreprendre une conversation comme si nous n'étions pas là. 
Inacceptable.  








vendredi 24 mai 2013

Réaction positive dans les médias en provenance de Rimouski


À tous les signataires de la lettre ouverte parue dans Le Devoir vendredi le 24 mai
du CEGEP de Rimouski

Félicitations et merci pour votre intervention dans le Devoir.
Cela permet de donner une image positive du programme révisé.
Je suis tellement préoccupé par les côtés négatifs de cette révision que j'en oublie les côtés positifs. 
Il y en a tout de même. 
Votre lettre ouverte arrive à point après les informations incomplètes et les interprétations négatives et superficielles diffusées dans les médias.

Je comprends que vous êtes surtout en communication ou média ou littérature.
Vous vous en tirez bien.

Nous en art c'est plus difficile comme pour ceux qui sont en langues, mais pour des raisons différentes. 
Ça coince ou c'est ambigu.

Gilbert Boyer

vendredi 10 mai 2013

Culture et communication : quelques précisions


Depuis 2009, le programme d’Arts et lettres est en pleine révision au Ministère de l’éducation, des loisirs et du sport (devenu le Ministère de l’Enseignement supérieur). Pendant cette période, les enseignantes et enseignants du réseau collégial ont été informés des transformations envisagées pour leur programme. Malgré que plusieurs d’entre eux s’attristent de voir disparaître l’appellation «Arts et lettres» qu’ils affectionnaient et qui renvoyait à des savoirs essentiels à leurs yeux, ils n’ont d’autres choix que d’adopter ce nouveau programme et réfléchissent, depuis plusieurs mois déjà, aux façons de traduire le nouveau devis ministériel en cours d’arts, de littérature, de cinéma, de théâtre, de médias et de langues, afin de proposer aux futurs étudiants de «Culture et communication» un programme capable de les stimuler, de les instruire et de les mener là où ils sont capables d’aller.

Maintenant qu’on a annoncé officiellement la « fin d’arts et lettres » en une du Devoir, le 8 mai 2013, dans un article signé par la journaliste Lisa-Marie Gervais, toutes sortes d’informations erronées jaillissent dans l’espace public, au grand dam de ceux qui, alchimistes amateurs comme moi, tâchent de transformer les compétences en cours, question d’offrir cette nouvelle mouture du programme sous peu. Ces informations traduisent une méconnaissance du milieu collégial, laquelle s’explique aisément lorsqu’on considère le caractère amphigourique des devis ministériels qui fondent nos programmes; là où cela devient gênant, c’est quand les personnes  interrogées (un ministre de l’éducation ou un président de Fédération, par exemple) annoncent des transformations qui ne sont pas prêtes d’advenir ou qui ne correspondent en aucun cas à ce que prévoit le nouveau programme d’études Culture et communication !

Alors que les programmes collégiaux sont constitués de compétences et qu’aucun cours n’est imposé par le MELS dans le nouveau programme Culture et communication, comme dans tout autre programme d’ailleurs, on annonçait cette semaine que : « [l]e nombre d’heures d’enseignement de la littérature y augmentera[1] » tandis qu’un article stipulait plutôt que « (…) la littérature devient une option aux côtés du théâtre, des arts, des médias, des langues et du cinéma, ce qui se traduira par des réductions d'effectifs.[2] » Que faire de ces informations contradictoires ? En réalité, rien n’oblige les cégeps à réduire ou à augmenter le contenu littéraire de leurs programmes! Chaque cégep est libre d’implanter le programme tel qu’il l’entend, tant et aussi longtemps qu’il respecte les heures attribuées aux compétences de tronc commun ou de formation spécifique. Au Collège de Maisonneuve, nous offrirons par exemple une formation multidisciplinaire-littéraire de même qu’une formation en cinéma, tandis que nos étudiants de langues, qui apprennent déjà l’allemand et l’espagnol, pourront poursuivre dans cette voie que nous tentons en ce moment même de rendre encore plus intéressante pour eux. Chez nous, la littérature aura toujours une part belle, évidemment, puisque nous croyons plus que jamais à la nécessité de former de bons lecteurs (d’images, de textes, de tweets, de films, de photographies, de journaux). Cela dit, chaque cégep tentera probablement de maintenir ses particularités, et le nouveau programme Culture et communication leur donne cette latitude.

Dans la même dépêche de la Presse canadienne, reprise notamment par le journal Métro et par Radio-Canada, on annonçait que l’« [u]n des changements qui découleront de cette révision du programme sera l'ajout d'un cours en technologies de l'information, qui vise (…) à aider les étudiants à maîtriser les nouvelles technologies[3] », ce que Jean Beauchesne, président de la Fédération des cégeps, réitérait en ondes lors d’une entrevue avec Michel Désautels, à l’émission Désautels diffusée à la Première Chaîne le 8 mai 2013. Encore une fois, relativisons : il n’y a pas de cours obligatoires dans le devis ministériel. Des compétences, oui. Mais ce sont les profs qui détermineront la façon de transmettre ces compétences et les savoirs qui y seront liés !  

Il était tout aussi surprenant d’apprendre, dans cette entrevue, que selon M. Beauchesne, « Tout le monde pourra donner ces sept options-là ».  S’il est vrai que chaque cégep peut théoriquement choisir d’offrir toutes ces options, dans les faits, chaque cégep identifiera la ou les options qu’il souhaite proposer à ses étudiants, en tenant compte du corps professoral, de ses compétences, des orientations locales du programme, des étudiants qui fréquentent son institution, etc. 

Ce que le MELS fournit, c’est une série de compétences que les étudiants doivent acquérir pendant leur formation. Les disciplines que ces compétences concernent sont généralement liées au domaine des arts et lettres, comme en font foi les sept options possibles : théâtre, cinéma, littérature, arts, médias, langues et multidisciplinaire. Cependant, chaque cégep est libre de déterminer ce qu’il désire proposer comme option et n’a pas l’obligation de proposer ces sept options.

Enfin, il semble y avoir eu confusion entre le souhait énoncé par le ministre Duchesne d’ajouter un cours d’histoire obligatoire dans le parcours collégial et l’arrivée du nouveau programme Culture et communication. La formation générale est commune à tous les programmes, et y ajouter un cours d’histoire s’avère un débat que nous pouvons bien ouvrir, mais qui n’a rien à voir avec Culture et communication. Encore une fois, aucun cours d’histoire n’est imposé dans le nouveau programme de Culture et communication, bien que nous proposerons évidemment, comme nous le faisons depuis longtemps déjà, un contenu historique, les œuvres d’art (ou les « objets culturels », pour reprendre la terminologie ministérielle) n’apparaissant pas par génération spontanée, mais dans un contexte sociohistorique qu’il est normal d’explorer !  

En définitive, je suis persuadée que les enseignantes et enseignants du réseau, de concert avec les conseillers pédagogiques et avec les directions de chaque établissement, réussiront à proposer des programmes de Culture et communication qui répondront aux objectifs du ministère tout en maintenant les arts et les lettres au cœur du parcours des étudiants qui le choisiront; c’est, du moins, ce que nous tâchons de faire chez nous.


Nancy Costigan, Maisonneuve
Responsable du programme Arts et lettres





[1] Robitaille, Antoine, « Fin du programme Arts et lettres : nécessaire renaissance », in Le Devoir, 9 mai 2013, http://www.ledevoir.com/societe/education/377723/necessaire-renaissance, page consultée le 9 mai 2013)
[2] Presse canadienne, « Le nouveau programme en Arts et lettres entraînera un mouvement de personnel », Radio-Canada, 8 mai 2013, http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/05/08/006-nouveau-programme-etude-arts-lettres-cegep-mouvement-personnel.shtml, page consultée le 9 mai 2013)

[3] Ibid.


Réponse du ministère

Yves Picard me transmet le communiqué envoyé en réponse à la confusion récente autour du programme


Si vous désirez lire le communiqué que le ministère à envoyé aux médias
vous pouvez le lire à cette adresse. 




Je vous rappelle que ce blogue ne m'appartient pas mais qu'il est à l'usage de tous ceux qui sont inscrits et qui voudraient faire paraître leur opinion ou d'autres informations documents pertinents.

jeudi 9 mai 2013

Quelle confusion!

Depuis hier j'entends et je lis dans les média toutes sortes d'interprétations sommaires et simplistes de la révision du programme.
Je ne sais plus quoi penser.

Est-ce que les responsables des communications pour le ministre et le ministère n'ont pas bien fait leur travail, ou les journalistes n'ont fait que lire et comprendre en diagonale les documents fournis et les explications données, je ne sais pas, mais pour une nouvelle maltraitée, on en a un bon exemple.

Tout la présentation de cette révision semble axée sur la disparition du mot lettres et de la littérature, (avait-on remarqué que arts aussi était disparu), sur l'importance d'un sondage fait auprès des étudiants (!!!?), sur l'aspect vieillot ou non du titre, sur des 30 heures ajoutées qui seraient consacrées éventuellement à littérature ou à un nouveau cours d'histoire (ça c'est une vraie nouvelle), à des affirmations curieuses concernant l'offre de toutes les options dans tous les cégeps du Québec et ce jusqu'à Matane. À des mouvements de personnel dans le cégeps. !!!

Manifestement on est dans le monde de l'interprétation et non dans le monde de l'information.

Désolant!

À tire d'excuse je comprends que le document du MELS n'est pas compréhensible pour qui n'a pas  consacré la dernière année sinon les deux dernières années à dépecer et décortiquer chaque mot et expression pour en comprendre le sens dans son contexte pédagogique.

J'ai bien hâte que l'information juste soit fournie au public et aux futurs étudiants, parce que sinon c'est la meilleure publicité pour détruire ce programme: présenter un portrait incomplet.

Nous avons une année, sinon plus pour corriger le tir et il faut commencer dès maintenant.

Il faudrait absolument entreprendre une campagne de communication sur ce qu'est réellement ce programme. Et je me demande si le ministère est le meilleur candidat pour faire ce travail.

mercredi 8 mai 2013

L'urgence

Si vous vous demandiez pourquoi le MELS se surprenait de notre inquiétude excessive face aux dates d'implantation trop rapides. 2014 facultative et 2015 officielle.

La rumeur dit qu'on avait pas réellement compris que l'arrivée des étudiants impliquaient une présentation des cours et contenus de cours lors des portes ouvertes traditionnelles en octobre et novembre de chaque année donc un an plus tôt mais que cette présentation doit préparée dès juin, c'est-à-dire maintenant.

Ça me paraît trop gros pour être vrai.
Mais on ne sait jamais...

Article dans le Devoir

L'article d'aujourd'hui m'a appris certaines choses.

Il faut dire que la nouvelle est axé sur la disparition du programme et le changement de nom et non autour des discussions que nous avons eus avec le MELS et entre nous la dernière année.

Je dois avouer mon ignorance sur le sondage auprès des étudiants ou ma mémoire qui flanche. J'avais entendu parler des sondages auprès des universités, mais pas de celui là.
J'ai été surpris d'apprendre que le MELS voulait répondre aux préoccupations des étudiants pour qui le terme « communication » avait davantage de résonance, comparativement au mot « lettres », qui fait un peu « vieilli ». « [Le ministère] s’est aperçu que 45 % des gens allaient dans le profil communication. Il drainait tellement de gens que le ministère s’est dit qu’il allait le nommer ainsi ». 
Il n'est jamais trop tard pour apprendre.

Bien que l'article soit très court, il est tout de même en première page et saute certaines informations qu'il aurait été pertinent de connaître. Que ce soit la situation en littérature, en langues, en art (qui au départ devait disparaître). Ici tout est centré sur communication, ce qui m'amène à penser que notre perception du début était juste.